VISITE DE SAINT-MENOUX

14 avril 2019

Le samedi 6 avril les adhérents à Sorties Sagonne se sont rendus dans le village de Saint Menoux, petite commune du bourbonnais, afin de tenter de percer le mystère de Saint Menoux (le saint) et d'admirer sa grandiose église du XI° siècle qui attire toujours de nombreux touristes et pèlerins. Notre guide M.DUPONT a su trouver les mots pour captiver son auditoire.

le fameux débredinoire miraculeux...sarcophage de St.MENOUX

Après un parcours sur les traces de l'ancien couvent et les jardins accueillants qui l'entourent , un repas rapide a été servi dans le restaurant de la place.

Rassemblement du troupeau, euh... je veux dire des visiteurs sur la place de l'église. Le restaurant où nous mangeons est justement sur cette place. Nous entrons, la chaleur nous réconforte et nous nous installons à table. Les coquillettes arrivent, ça me rappelle la cantine, suivies de la blanquette de...non c'est pas du veau. On demande à la serveuse si c'est de la dinde. Réponse : ''c'est de la volaille''. Rien à dire, c'est chaud, la sauce avec les champignons est bonne et c'est copieux. Nous mangeons tous de bon appétit. Mais pas de fromage, pas de dessert. Ça manque un peu pour certains. Gégé essaye de négocier un dessert du genre petit gâteau secs sous emballage, mais ''y-en- a- pas''...

...Alors la serveuse, blonde et pulpeuse, genre alsacienne après la choucroute et la pinte de bière distribue à chacun...une sucette. Vous savez la friandise avec un bâton que sucent les enfants. Mais, ho! Surprise!. D'abord aux premiers sucements le goût est très acidulé, puis après vient le goût sucré. C'est souvent comme ça. Au début on aime pas puis après on y prend goût. Mais ho! Deuxième surprise! Après encore quelques sucements la langue est toute bleue et pour les garnds suceurs les lèvres aussi et même les dents !...Hélène se voyait déjà en schtroumpfette .

L' après-midi, dans une joyeuse ambiance, a été consacré a une petite randonnée sur les chemins sillonnants la campagne proche du village.

Le commentaire et l'historique de Saint Menoux réalisés par Gérard D. sont à retrouver ci-dessous en intégral.

Samedi 6 avril .La visite organisée ce jour a pour destination Saint Menoux dans l'Allier. Nous arrivons dans le village en fin de matinée sous un ciel plombé. Les embrassades nous réchauffent un peu mais quand même le fond de l'air est frais. Rassemblement du troupeau, euh... je veux dire des visiteurs sur la place de l'église. Le restaurant où nous mangeons est justement sur cette place. Nous entrons, la chaleur nous réconforte et nous nous installons à table. Les coquillettes arrivent, ça me rappelle la cantine, suivies de la blanquette de...non c'est pas du veau. On demande à la serveuse si c'est de la dinde. Réponse : ''c'est de la volaille''. Rien à dire, c'est chaud, la sauce avec les champignons est bonne et c'est copieux. Nous mangeons tous de bon appétit. Mais pas de fromage, pas de dessert. Ça manque un peu pour certains. Gégé essaye de négocier un dessert du genre petit gâteau secs sous emballage, mais ''y-en- a- pas''. Alors la serveuse, blonde et pulpeuse, genre alsacienne après la choucroute et la pinte de bière distribue à chacun...une sucette. Vous savez la friandise avec un bâton que sucent les enfants. Mais, ho! Surprise! D'abord aux premiers sucements le goût est très acidulé, puis après vient le goût sucré. C'est souvent comme ça. Au début on aime pas puis après on y prend goût. Mais ho! Deuxième surprise! Après encore quelques sucements la langue est toute bleue et pour les grands suceurs les lèvres aussi et même les dents ! Hélène se voyait déjà en schtroumpfette .Dans les rires et la bonne humeur nous quittons le restaurant pour rejoindre notre guide, ancien maire du village, pour la visite de l'église. Menoux était un évêque Breton ou peut-être Irlandais du VII° siècle, qui, au retour d'un pélerinaga à Rome, s'arrêta au village de Mailly sur Rose pour s'y reposer. Il n'en repartira jamais et terminera sa vie ici. On ne sait pas à cette époque si il existait un monastère de moines avant le couvent des Bénédictines dans le village. Pendant des siècles le couvent bénéficia de la protection de la Maison des Bourbons ce qui permit la prospérité de l'abbaye. La révolution dans sa violence aveugle détruisit le couvent accolé à l'église et la plupart des écrits. Il serait difficile de faire l'historique de cette église qui fut agrandie et transformée plusieurs fois depuis le XI° siècle date du début de la construction, jusqu'au XV°siècle, ce qui explique le mélange des styles Roman et Gothique. Cette église très élancée vers le ciel surprend par ses dimensions dans un petit village et encore une fois cela témoigne de la prospérité de l'Ordre qui occupait les lieux. Aujourd'hui cet édifice est sous surveillance des Bâtiments de France, la destruction du couvent attenant à l'église et les vibrations occasionnées par le passage des poids lourds fragilisent la haute construction. Après la visite qui, il faut bien le dire, fût assez réfrigérante, mais très intéressante. Notre présidente nous convia à une petite promenade autour du village. Nous avons pu voir de très beaux tas de fumier, tout à fait authentiques, immortalisés avec l'objectif de Nicolas et profiter du bon air de la campagne. Un peu plus loin nous avons essayé d'échanger quelques ''meuh'' avec deux veaux aussi en promenade, mais le ''meuh'' berrichon n'est pas le ''meuh'' auvergnat, l'accent n'est pas le même. Impossible de sympathiser avec ces veaux là. De retour dans le village, Gégé, au péril de sa vie, a fait le tour d'une fontaine en marchant sur la margelle de celle-ci. Les dames ont eu très peur pour lui. Fort heureusement il a encore bon pied, bon œil. Il faut dire que cet homme là est dopé au jus d'orange, la vitamine ça aide. Après cette petite pause autour de la fontaine nous rejoignons la place de l'église où sont garés nos véhicules. Ce sont les dernières embrassades et poignées de mains chaleureuses et nous nous disons à bientôt pour la prochaine sortie en espérant un temps plus chaud. Nous ferons une prière à sain Menoux. Gérard D.